Né de la fusion de deux sociétés, en 1984, le groupe TTC poursuit son développement en se diversifiant à travers sa douzaine de filiales dans le domaine de la voirie, des réseaux, de la dépollution et des espaces verts. Ces cœurs de métier viennent en complément du socle de l’activité principale du groupe : la démolition, le désamiantage, le transport, le terrassement et la location de matériel. Ces derniers temps, l’enseigne eurélienne du BTP a bénéficié de nouvelles commandes nécessitant un recrutement conséquent avec des profils recherchés très variés. « Nous avons toujours recruté, mais là, nous avons besoin d’engager une trentaine de personnes », confie Jean-Claude Deneque, patron de TTC.
Le chef d’entreprise évoque sa philosophie du monde du travail :
« Chez nous, un salarié peut être recruté sans connaissances, il pourra acquérir beaucoup d’expérience. Le groupe TTC est un tremplin. Certains partent pour un meilleur poste ou pour s’installer à leur compte. On les fait même travailler pour nous. »
Jean-Claude Deneque est capable de tendre la main à ses anciens collaborateurs : « J’ai fréquemment repris des anciens salariés qui se sont lancés et qui ont échoué pour diverses raisons. »
Le groupe emploie près de 150 salariés qui transmettent la culture d’entreprise aux nouvelles recrues. En attendant de dénicher des personnes pour des contrats à durée indéterminée afin de pérenniser des emplois vacants, l’entreprise sollicite les agences intérimaires : « Nous avons actuellement une quarantaine de personnes avec des titres de séjour à courte durée. »
Des expérimentés et des débutants
Une trentaine de postes est à saisir en Eure-et-Loir Jean-Claude Deneque a besoin impérativement de maîtres d’œuvre, car la demande est forte, principalement sur l’ouest de la France. Il souligne : « On demande de l’expérience dans certains domaines et on accepte des débutants dans d’autres. » Le groupe TTC propose également des formations et peut financer des permis poids lourds à ses futurs chauffeurs :« À partir de la détermination du candidat, on peut élaborer un projet professionnel. Il doit être sérieux, car nous sommes rigoureux, notamment sur l’aspect environnemental. »
Afin de continuer à être performant sur les demandes de chantier, le chef d’entreprise continue d’investir dans du matériel moderne. Après avoir dépensé, en 2019, 650.000 € dans une pelle dotée d’une cabine pressurisée et d’un système de brumisateur, il a prévu de dépenser 2 millions dans du nouveau matériel de travaux publics, des camions, des voitures et une presse à injection plastique ou encore un tour à commandes numériques.
Les offres. Chauffeur expérimenté super poids lourds, conducteur expérimenté d’engins de chantier, conducteur de travaux, chef de chantier VRD, conducteur de travaux de désamiantage, chef de chantier amiante, responsable qualité amiante, assistant administratif de bureau d’études, régleur presse, conducteur de travaux génie civil, chaudronnier, chef de chantier dans le génie civil… Le groupe TTC emploie 250 collaborateurs pour servir 1.000 clients. Il possède 421 engins de chantier et de véhicules. Le groupe a réalisé 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Thierry Delaunay